La manipulation des élites est encore plus facile que celle des masses.
with @Hyacinthe Cowper

TW : manipulation, menace, gang.

(Tenue). Snake avait laissé la famille Cowper mariner quelques semaines depuis son entrée de jeu qui avait été contrecarré par la présence intempestive de l’ainé de sa victime. Il avait dû trouver une solution, prendre un nouvel angle d’attaque qui ne le laissait pas mécontent. Au contraire dans ce malheur, il avait trouvé une porte d’entrée appréciable pour mettre en œuvre ses aspirations d’évolution pour son gang et celui des White Rats. Par son silence, il laissait planer une incertitude qui devait alimenter les inquiétudes des Cowper concernés par son affaire. C’est une petite tension qu’il impose et qui ne lui déplait pas. Il a fini par mettre fin à cette attente, en envoyant un SMS à son interlocuteur du jour : Hyacinthe. L’idée de la journée est de découvrir l’intérieur du casino de cet homme aussi orgueilleux que sa sœur cadette pour lui permettre d’apprécier comment il va pouvoir utiliser les lieux, mais surtout le réseau de ce dernier. Tout en apprécier la physionomie du bellâtre qui n’est clairement pas désagréable à regarder. Il sait que son regard l’a troublé lors de leur dernière rencontre et il ne compte pas se priver pour en profiter et voir ce que cela peut lui offrir comme possibilité. Provocateur ? Sans aucun doute, c’est inscrit dans son ADN et Snake n’est pas du genre à craindre de jouer avec le feu. La mort n’est qu’une suite dans la vie. Il l’a bravé bien trop de fois et il est prêt à ce qu’elle le capture lorsque son heure sera venue. En attendant, il profite de la vie et des chalenges qui viennent échelonner son existence. Une cigarette au coin des lèvres, il se fait conduire par son chauffeur. Aujourd’hui, il respecte les codes et sort officiellement en tant que Snake, le bras droit du gang « Le Trèfle ». Il a revêtu un pantalon à pince et une chemise noire qu’il a consciemment laissé détacher au maximum pour qu’il soit possible d’y discerner les traits ciselés de ses muscles. Il lui faut une bonne demi-heure pour rejoindre le Casino de Hyacinthe qu’il passe au téléphone avec les différents interlocuteurs du gang pour obtenir les dernières informations importantes. Il en profite pour transmettre quelques ordres. Il finit par arriver à bon port, découvre au travers de la fenêtre teintée, l’établissement qui s’élève au milieu de Staten Island. Un établissement de goût, réservé à une clientèle hétéroclite, quand bien même, il est rare que la haute société se retrouve dans la même salle que la classe populaire. C’est seulement l’argent et le pouvoir qui permet à des personnes telles que lui de pouvoir parlementer avec des hommes hauts placés. Aujourd’hui, il n’est plus l’homme de l’ombre. Il est dans la lumière et il s’efforce de l’être que quand cela est nécessaire. Caché derrière une paire de lunettes ray ban, il s’éclipse hors de l’habitacle de sa voiture pour rejoindre les marches qui mène jusqu’à l’entrée de l’établissement. Il rentre naturellement dans le hall, se dirige vers l’hôtesse d’accueil qui lui accorde toute son attention alors qu’il lui offre un sourire charmeur.

« Bonjour Mademoiselle. J’ai rendez-vous avec Monsieur Cowper. Je suis son rendez-vous de 10h. Où dois-je le retrouver ? » Il lui indique, lui faisant comprendre succinctement par un regard pénétrant, qu’il ne compte pas lui donner plus d’informations que cela. Il n’est pas question de révéler son identité.

Elle ne se fait pas prier pour lui indiquer le chemin alors qu’une autre hôtesse vient prendre sa place alors qu’il la suit obligeamment dans les couloirs qui semblent mener vers l’aile des bureaux du Casino. Son regard ne se fait pas prier pour regarder l’environnement, identifier les caméras qui suivent ses déplacements. Cela ne le surprendrait guère que son adversaire cherche à lire dans son comportement des éléments qui lui permettraient de retourner la situation à son avantage. Cela serait de bonne guerre. Seulement, il ne compte pas lui faciliter la tête. Il regarde autour de lui de manière nonchalante, oubli l’existence des caméras et suit la demoiselle jusqu’à une pièce, qui semble être le bureau du grand patron. La plaque ne laisse aucun doute sur ce fait, ce qui lui arrache un sourire. Il lui offre un sourire reconnaissant lorsqu’elle s’éloigne en lui disant qu’il peut entrer. Il en profite pour retirer ses lunettes qu’il vient glisser dans l’ouverture de sa chemise alors qu’il vient par obligeance toquer à la porte avant de s’immiscer dans l’embrassure. Il retrouve naturellement son hôte du jour derrière son bureau, régnant en maître sur le lit et l’espace. Seulement en dehors, il est celui qui en a plus sur l’autre.

« Bonjour Hyacinthe. » Il le salut chaleureusement alors qu’il vient s’installer de manière nonchalante sur le fauteuil situé en face du bureau de son hôte de jour sans attendre de se faire prier.

« J’espère que vous vous portez bien depuis notre dernière rencontre et que Kimmy et vous-même vous vous êtes remis de vos émotions ? » Il provoque naturellement en venant laisser couler son regard sur la silhouette de son hôte.

Il est toujours aussi séduisant que dans la pénombre de la nuit. Il a même un côté plus dangereux, dans ce siège où il semble être un roi prêt à ordonner ses ordres, mais malheureusement Snake n’a qu’un maître et ce dernier n’est présentement pas dans la pièce, alors il a peu de chance qu’il agisse autrement que comme il le souhaite. Hyacinthe risque de s’en rendre compte.

La manipulation des élites est encore plus facile que celle des masses.
with @Hyacinthe Cowper

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(Tenue). Un jeu de regards et de provocations va être de mises durant cette entrevue. Ce qui est loin de lui déplaire. Snake apprécie particulièrement d’avoir des adversaires redoutables dans des échanges verbaux. Il trouve cela autant fascinant et excitant qu’une course de moto ou même un combat de boxe. Par conséquent, il est plutôt enthousiaste vis-à-vis de ce jeu qui s’invite entre eux. Son accueil est froid. Il a cette posture assurée qui ne semble pas le quitter et qui lui confère une aura toute particulière qui ne lui déplait assurément pas. Ses répliques lui arrachent des rictus. Il ne s’en formalise, ne se sent pas désarçonner non plus. Sa pique désobligeante coule sur lui sans même l’atteindre. Il ne fait que son travail. Un travail que certains peuvent juger de manière désobligeante, mais c’est le domaine dans lequel il évolue depuis ses dix-huit ans. Par conséquent, il se contente de sourire de manière indolente, n’affiche aucune expression.

« Vous êtes le mieux placé que lorsqu’une dette est contractée, il est nécessaire de la liquider. Votre sœur savait parfaitement où elle mettait les pieds. Elle a joué avec le feu. J’ai l’obligeance de vous proposer un marché pour éviter qu’elle passe au bucher. Je suis même plutôt magnanime vu la hauteur de la dette. Certains ont mal fini pour moins que cela. » Il lui rappelle obligeamment alors qu’il laisse ses phalanges tapoter doucement sur le cuir du fauteuil sur lequel il est assis.

Hyacinthe décide de se lever, de se diriger vers ce qu’il semble être un mini-bar. Il lui offre la vision de ses traits ciselés, parfaitement mis en valeur par ce costume fait sur-mesure. Un luxe que les hommes riches peuvent se permettre et qu’il a pu s’octroyer grâce au rôle qu’est le sien aujourd’hui. Son regard s’attarde sur son dos, l’arrondi de ses fesses. Il est un bel homme, il faut bien le reconnaitre. Sa remarque lui arrache un sourire franc.

« J’aime tous les genres de liquides, Hyacinthe. » Il le provoque dans un ton qu’il rend plus grave qu’en accoutumé.

Un peu comme s’il lui susurrait une proposition indécente dans le creux de l’oreille. C’est l’effet qu’il souhaite alors qu’il reste sagement installé sur ce fauteuil à le regarder avec un regard perçant.

« Je crains que vous n’ayez pas le liquide que je préfère dans votre minibar, mais si vous avez de l’eau, je ne dis pas non à ce liquide-là. » Il joue subtilement avec les mots à son tour alors qu’un sourire ourle ses lippes avec ce détachement qui est sien.

« Bien sûr, nous ne manquerons pas de revenir à celui que votre sœur nous doit et que vous avez décidé de vous acquitter. J’ai une proposition à vous faire et je ne doute pas que vous allez y adhérer. » Il lui indique dans ce ton qui ne souffre d’aucun manque de confiance en soi.

Il sait que sa proposition va jouer avec sa curiosité. Après tout, c’est une proposition où il y a une forme de défi à relever, qui frôle avec l’illégalité et qui peut leur rapporter pas mal d’argent autant à l’un qu’à l’autre. Il se dit que ces trois points susciteront assez d’avidité pour que le brun qui lui tourne encore le dos se lance dans l’aventure. Il faut dire qu’il ne compte pas lui laisser vraiment le choix.