@Garence Harper
TW : monde de la pègre, prostitution, manipulation

(Tenue). Snake relit les documents qu’il a travaillé pour sa rencontre avec Wolf. Wolf et son gang sont l’un de leurs partenaires privilégiés dans le monde de la pègre. Depuis son ascension au bras droit du gang de « le trèfle », il a acté qu’il était celui qui prenait tous les risques. A vrai dire, il n’a pas réellement laissé le choix à son chef de gang pour accepter ce rôle. Il considère que la fuite de l’identité de son patron est un trop gros risque et qu’il ferait mieux d’envoyer des hommes de confiance discuter avec ses partenaires. C’est afin d’accomplir son rôle de messager qu’il se tient sagement dans une berline noire, acceptant les codes de ce monde auquel il appartient. Il aurait préféré s’épargner la présence de ses gardes de corps et de ses sbires, mais dans le cadre de cette visite, il ne peut pas. Les codes souhaitent qu’il agisse de la sorte, alors il s’y contraint. Il a même revêtu une tenue de circonstances, un pantalon noir de costume, un débardeur blanc et un blazer blanc qu’il porte avec des bottines. Une tenue parfaite pour se mêler à la foule d’une soirée où il se rend dans l’idée d’avoir un entretien avec le chef de cette meute partenaire. Snake exècre ce genre de soirées, car elles ne correspondent pas à son style de vie. Il a beau avoir le statut qui est le sien, apprécie ce pouvoir qu’il a entre ses mains, mais trouve les us et coutumes trop barbantes. Il s’y adapte simplement, toujours satisfait de retrouver son existence lorsqu’il quitte le costume de Snake pour redevenir Zachary. Ce soir, il s’agit d’une soirée conventionnelle entre membres de la pègre. Les hauts gradés se retrouvent dans un antre de débauche pour mêler plaisir et affaires. Ce genre de soirées où la luxure est au cœur des échanges d’argents et de contrats. Ce genre de soirées auxquelles il s’est habitué pour se mêler dans la masse, y trouvant une forme de délice pour se décharger de certaines tensions engendrées par son statut. Il ne se prive pas des petits plaisirs de son nouveau statut. La soirée a débuté depuis quelques heures lorsqu’il franchit la porte de ce club qui appartient au gang des « White Rats », le gang de Wolf. Le visage de Snake est connu par les membres du gang, qui lui offrent naturellement les portes sur son passage et ceux de ses hommes de mains. Les gardes du corps demeurent à l’entrée, prêt à agir en cas de menace, mais seul un fou déciderait de préparer un coup d’état dans un tel établissement. La musique lascive emplie la pièce. Son groupe s’éclate, chacun suivant les ordres qu’ils ont reçu de leur tête de réseau dont ils sont les portes paroles. Lui également. Il a convaincu son patron que son idée valait le coup d’être développée. Une opportunité s’était ouverte et ils devaient s’en saisir. Son patron était prêt à le suivre, mais leur partenaire principal dans les courses, les suivraient-ils ? Il devait s’en assurer. En conséquence, ce soir, il avait une mission : avoir l’aval de Wolf. D’ailleurs son regard clair balaie la pièce tandis que sa silhouette à la démarche assurée s’aventure dans le club. Il est dans son univers. Du moins, il montre l’assurance nécessaire pour le présumer. Les corps défilent sous ses yeux, certains se mouvent dans des danses lascives, d’autres plus érotiques, d’autres plus sauvages. Seulement, il ne s’attarde pas. Du moins jusqu’à tomber sur l’objet de sa présence : Wolf. Ce chef de gang, hôte de cette soirée de débauche, régnant en maître dans son univers. L’objet des attentions d’une demoiselle qu’il commande d’une main ferme. Cette autorité naturelle qui fait que tout le monde se plie naturellement à ses bonnes volontés, sauf lui. Du moins, la plupart du temps. Un sourire narquois ourle ses lippes alors qu’il vient prendre de manière élégante et légère place sur un siège installé en face de son hôte du soir.

« Bonsoir, Wolf. Je vois que vous avez commencé sans moi. » Il lui indique dans un ton formel. Celui qu’il emploie toujours lorsqu’ils sont en public.

Il ne lui manque jamais de respect, encore plus lorsqu’il est supposé être aux commandes de son environnement. Son regard traine le long de son torse dénudé de cette chemise que la demoiselle à défait en glissant entre ses cuisses. Il joue de son regard, conscient de l’effet grisant qu’il a sur son partenaire d’affaires dont il retrouve les prunelles claires. Il lui offre un clin d’œil mutin alors qu’il croise ses jambes.

« Ne vous arrêtez pas pour moi, mais j’espère que vous me ferez le plaisir de me donner un peu de votre attention malgré la concurrence, ce soir. » Il lance dans un sourire amusé alors qu’il vient récupérer un verre de bourbon qu’un serveur vient lui apporter sans qu’il le soit demandé.

Dans ce genre d’endroits, les désirs doivent être anticipé et les salariés le savent. Pour l’instant, personne ne l’approche, car ils savent que son attention est focalisée sur l’hôte des lieux. Peut-être que plus tard, il ne dira pas non à une blonde aux courbes délicieuses qu’il dégustera avec plaisir après avoir conclu ce nouveau marché avec les « White rats ».

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(Tenue). Snake ne s’attend pas à ce que son hôte du jour congédie la demoiselle qui s’affaire au creux de ses cuisses. Il serait dommage qu’il se prive d’une délicieuse gâterie qui semble avoir bien débutée. La demoiselle semble hésiter quelques secondes, mais il n’est pas surpris que son partenaire la somme par un mouvement de main à poursuivre ses merveilles. Cela ne lui déplait pas. C’est même galvanisant. Il peut se repaître d’un certain pouvoir à la vue de tous sans que personne ne le perçoit. Snake ne doute pas que sa présence apporte une dimension nouvelle à l’excitation de son partenaire. Il le perçoit dans l’éclat de ses prunelles qui s’assombrissent lorsqu’ils plongent dans les siens.

« Il aurait été dommage que je vous fasse faux bond. » Il lui répond obligeamment dans un sourire en coin.

« Je ne doute pas que je vais trouver chaussure à mon pied lorsque le moment sera venu. Je sais que vous vous montrez toujours généreux lorsque vous êtes hôte. » Il lui indique en le complimentant comme il le faut.

Son ton est léger, détaché même alors que son regard suit celui de Wolf, qui se dirige sur une dame qui les fixe à distance. Il s’attarde quelques instants sur cette dernière pour observer sa beauté. Peut-être est-elle l’objet de ses désirs. Ce qui explique le choix de cette demoiselle qui continue ses prouesses autour de la protubérance de son hôte. Il se détache de cet intérêt pour se saisir d’un verre qu’on lui tend et qu’il glisse entre ses lèvres pour en boire une gorgée sans le quitter de son regard. Les propos de son hôte lui arrachent un sourire franc et amusé. Cela fait luire ses prunelles d’une malice qu’il ne cherche pas à masquer. Après tout, il est de renommée publique que la langue de Snake peut être percutante, piquante et qu’il ne dit jamais non à un petit défi. Wolf le provoque comme il a l’habitude de le faire. Sa respiration est plus forte, difficile. Il garde ses grognements et gémissements, mais le plaisir devient important dans le creux de ses reins qu’il gouverne d’une poigne ferme. Wolf est un bel homme. Encore plus lorsqu’il s’adonne à la luxure. Il dégage une aura magnétique, qui ne laisse personne indifférent. Snake le premier. Il sait à quel point, il peut l’être encore plus quand il jouit. Une jouissance qui sera incomplète à cet instant, car il y a bien trop de regards qui s’égarent sur eux. Notamment sur lui, qui vient troubler le plaisir solitaire de l’hôte des lieux, sans savoir qu’il y participe grandement d’une manière secrète. Cette pensée est amusante.

« J’ai toujours des choses très intéressantes à vous proposer, vous vous doutez bien. Je ne suis jamais à court d’idées, mais je vous laisse profiter pleinement de cette beauté. Je ne vois pas d’inconvénient à vous tenir compagnie en attendant. » Il le provoque à son tour dans un sourire carnassier alors qu’il glisse son verre à ses lèvres, faisant indirectement exprès de faire glisser une goutte hors de ses lèvres qu’il vient récupérer du bout de son pouce pour venir le sucer.

A cet instant, il évite de reporter son attention sur son hôte. Il le fait subtilement, bien évidemment, conscient de l’attention qu’il lui porte.

« Je dois avouer que ce bourbon est délicieux ce soir. » Il commente seulement en venant enfin reporter son attention sur son hôte.

Un regard espiègle alors qu’il vient déposer son verre sur la console positionnée à côté de son siège.

« Je ne doute pas que les autres mets seront tout aussi délicieux dès lors que j’aurai l’occasion de les savourer. » Il conclut en venant appuyer sa tête sur son bras d’une manière totalement nonchalante, effrontée, mais politiquement correcte.

Ses propos sont lourds de sens et tous les deux le savent, mais ils sont subtils, innocents pour une oreille qui ignore le lien qui les attache l’un à l’autre. Bien sûr, cet échange ne le laisse pas si indifférent que cela. Sa virilité réagit, se tend légèrement sous l’attrait qu’il ressent pour cette vision appréciable. Il n’a aucune honte à jouer les voyeurs. Il aime même plutôt ça, sans doute parce qu’il sait que c’est lui qui a un pouvoir grisant sur le corps de l’hôte à cet instant. D’ailleurs, il en est certain lorsqu’il sent les mouvements devenir plus francs et avides. Les bruits impudiques de succion viennent bercer leurs échanges. La jouissance arrivera bien assez tôt, à moins qu’il ne la repousse autant que possible, juste pour le plaisir d’obtenir un bout de lui, dans ces échanges chargés d’incertitudes qu’il laisse planer à chacune de leurs rencontres, demeurant cette âme inaccessible qu’il cherche à accaparer malgré tout. Ce qui est résolument le cas, même si Snake a parfaitement conscience que Wolf a un pouvoir singulier sur sa libido. Suffisamment pour lui donner envie de venir glisser entre ses cuisses pour lui arracher plus rapidement son orgasme, mais c’est quelque chose qui garde pour lui. Il préfère porter son attention sur un plateau de mets qu’on met à sa disposition. Il attrape un petit four fourré qu’il glisse entre ses lèvres et qui déborde légèrement. Alors, il vient reproduire son précédent geste, comme s’il ne voulait pas perdre une miette de la saveur de l’objet de son attention.

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(Tenue). Un rictus vient légèrement ourler ses lèvres lorsqu’il aperçoit le corps de son hôte se tendre sous une montée soudaine de plaisir qui le prend en traitre. Il a conscient que c’est son geste réalisé sournoisement qui en est la cause et cela l’amuse grandement même s’il ne montre aucune expression à ce sujet, si ce n’est de reporter lentement son regard sur le visage de son hôte pour savourer la vision de son orgasme silencieux, tout en contrôle, bien loin de ceux qu’il lui offre dans le secret d’un sauna ou d’un bureau. Son contrôle le rend incroyablement attrayant malgré le feu qui ravage le creux de ses reins. La demoiselle entre ses cuisses sera assurément convoitée durant la soirée. Sans doute que quelques bonnets voudront assurément accaparer ses lèvres qui semblent faire des merveilles. Elle sera comme bon nombre de demoiselles ici présentes, considérée que comme un objet sexuel. C’est un choix comme un autre qu’il conçoit et respecte. Il fait partie de ceux qui sont considérés comme doux et qui s’adonnent rarement à ce genre de plaisir, car il a pour coutume de toujours rester sur ses gardes. Difficile de l’être lorsque ses ambitions primitives ombragent son esprit cartésien. D’ailleurs, il a conscience d’être bien moins en alerte à cet instant où son attention est plus centrée sur son hôte que son environnement. Difficile de ne pas être tenté de plonger dans ses iris ombragées par le plaisir qui viennent chercher le sien pour savourer pleinement son extase tandis que la demoiselle nettoie cette protubérance qui a perdu de sa vigueur pour quelques instances, le temps de se remettre de cette montée d’endorphine qui parasitent son corps et son esprit. La demoiselle semble rechercher une attention que son partenaire a du mal à lui donner. Il la congédie assez abruptement, avec cette froideur qu’il a l’habitude de le voir adopter avec ses partenaires sexuels. Sauf avec lui. En tout cas, pas à sa connaissance, ce qui accentue l’éclat malicieux qui vient éclairer ses prunelles. La demoiselle s’exécute et naturellement son regard glisse sur ses cuisses et se postérieur aux formes appréciables. Il entend un gémissement d’appréciation qui semble répondre à un baiser qu’on vole. Une vision délectable qui vient enflammer le creux de ses reins d’autant plus quand bien même, il conserve une attitude totalement détachée. Sa remarque lui arrache un sourire amusé.

« La demoiselle n’était pas déplaisante à regarder. Elle semble faire des merveilles. Je ne dirai pas non à profiter de ses bienfaits si l’occasion se présente. » Il le taquine alors qu’il vient porter son verre à son tour pour y tremper ses lèvres afin de savourer une lapée, apprécié la sensation de brûlure dans son gosier qui contraste avec la chaleur qui envahit ses reins.
Son sourire se fait trainant alors qu’il dépose son verre sur la console pour s’installer plus confortablement sur le fauteuil pour glisser son regard sur lui.

« Je sais que mes propositions titillent particulièrement votre curiosité, Wolf. Nous savons tous les deux que les contrats signés entre nos gans font des merveilles. Dans le cas présent, je souhaiterai évoquer une nouvelle idée, qui change de nos habitudes. Une collaboration plus étroite entre nos deux gangs afin d’améliorer la confiance entre les deux. Je sais que c’est quelque chose qui vous tient particulièrement à cœur. » Il commence en lui offrant un sourire indolent, charmeur, que d’autres considéreraient comme sournois. Sans doute est-ce le cas.

Il a particulièrement conscience qu’il a toute son attention, ce qui rend son sourire plus mutin, quelques secondes à peine alors qu’il vient tendre la main pour récupérer un petit four qu’il glisse entre ses lèvres.

« J’ignore vos plans pour cette soirée, mais je crains qu’il y ait trop d’oreilles indiscrètes dans le coin pour aborder ce plan dans les détails. Je ne doute pas que nous aurons le plaisir d’en échanger lorsque vous jugerez le moment opportun. Je ne voudrai pas contrecarrer vos plans. » Un petit mensonge, mais qui lui en voudrait.

Après tout, il vient ce soir avec un projet qui peut leur reporter des millions de dollars s’il aboutit et une emprise sur un nouveau marché, auprès d’une clientèle bien plus aisée que celles qu’ils touchent à ce jour. Difficile de résister à la tentation d’en savoir plus et de prendre la décision de se retrouver seul avec un serpent. Surtout lorsque le serpent apprécie grandement charmer de son chant, celui qui cherche à le dompter, se l’accaparer.

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(Tenue). Snake est particulièrement satisfait de la réponse qui lui est faite par Wolf. Il semble adhérer à ses propos que l’endroit n’est pas approprié pour un échange sécurisé pour leurs affaires communes. Il est intrigué et c’est ce qu’il cherchait à obtenir. Il lui offre un sourire amusé, empreint d’une certaine malice qui rend ses prunelles plus brillantes. Il est satisfait de se saisir de la perche qu’il lui tend. Il l’observe se lever, laisse son regard légèrement trainer sur son corps encore tendu par le plaisir pris quelques minutes auparavant. Comme il s’y attendait ses hommes de mains sont prêt à le suivre comme un seul homme. Pour sa part, il se redresse à l’instant où ces derniers reprennent place sur leur siège. La légère effusion de ses sens passe inaperçu. Il n’y a rien de surprenant à avoir une légère excitation dans un lieu tel que celui-ci où la débauche règne en maître. Il suit naturellement son hôte vers l’endroit qui sera leur point de chute. Sa démarche est légère, mais assurée et il observe son hôte dans son environnement. L’aura qu’il dégage ne laisse aucun doute sur la place qu’est la sienne en ses lieux, ce qui le rend d’autant plus sexy, il doit bien se l’admettre. Cette pensée lui arrache un rictus alors que la jeune femme précédemment observée vient interrompre leur trajectoire. Cette dernière se rapproche du chef de gang, glisse ses mains délicates sur les bras de Wolf. Elle lui glisse quelques mots dans le creux de l’oreille, se fait féline comme les femmes savent si savamment le faire. Il sent le regard de cette dernière s’égarer sur lui.

« Madame. » Il le salut obligeamment d’un mouvement de tête et une légère révérence avec ce sourire charmeur qui a le don de toujours endormir ses proies.

Elle semble intriguée par lui et il en suppose la cause. Elle est rattachée d’une manière ou d’une autre à son hôte. Un coup d’œil sur son annulaire gauche lui permet d’identifier une bague qui s’accorde avec l’alliance de son hôte. Seulement, il se garde de tout commentaire. Il mènera sa petite enquête auprès de ses hommes de mains pour savoir si l’un d’entre eux a eu connaissance de l’identité de cette demoiselle. Wolf se penche à son tour pour lui murmurer quelques paroles qu’il n’entend malheureusement pas. Il dépose un baiser au coin des lèvres de sa partenaire et se détourne d’elle, ouvrant de nouveau la marche. Snake de son côté lui offre un mouvement de tête en prenant la suite, laissant ses pas suivre ceux de son hôte, conscient de ce regard qui s’attarde sur eux, mais il se garde bien de tout commentaire. Il leur faut quelques minutes pour retrouver l’aile où se trouve le bureau du propriétaire des lieux. Ce n’est pas la première fois qu’il pénètre dans ce lieu. C’est même plutôt ici qu’il a l’habitude de le retrouver, alors il vient naturellement prendre ses marques. Il retire naturellement sa veste de costume qu’il vient abandonner le bras du canapé sur lequel il vient prendre place sans attendre de se faire prier.

« Votre épouse est délicieuse. Vous avez un gout prononcé pour les belles brunes aux courbes pulpeuses. Dois-je comprendre que certaines personnes font exception à ce critère de beauté ? » Il le taquine avec malice en faisant bien entendu référence à lui.

Un sourire indolent ourle ses lèvres alors qu’il vient glisser une cigarette qu’il extirpe de son paquet de cigarette pour l’enflammer après l’avoir placé au coin de sa lèvre. Il l’embrase, laisse une bouffée s’extirper hors de ses lèvres.

« Par quoi veux-tu que je commence ? » Il le questionne en abandonnant les mondanités.

Dans le secret de son bureau, il peut utiliser un langage plus familier et ne se gêne pas pour s’offrir au regard de son partenaire d’affaires. Il sait qu’il adore cela, qu’il aurait apprécié de le voir ainsi quelques minutes auparavant alors qu’une demoiselle s’occupait de son excitation. Son sourire se fait plus mutin alors qu’il vient reporter la cigarette au coin des lèvres. C’est une question purement rhétorique. Il ne compte pas se faire dévorer sans jouer un petit peu et Wolf le sait.

« J’ai peut-être une possibilité de créer une niche de paris illégaux dans la Haute société. Pour cela, j’ai besoin d’un partenaire qui aura les couilles de prendre le risque d’organiser des courses illégales en plein centre-ville. Du moins de temps en temps. Le plus épineux des problèmes est de s’assurer d’avoir des hommes calés pour assurer une retransmission à distance à temps réel dans le lieu où le public sera. Tu penses pouvoir t’en charger ? » Il le questionne en venant se redresser pour plonger ses iris claires dans les siennes. Il le met clairement au défi d’accepter ce défi, mais il sait déjà que les négociations vont être sportives. Sinon, cela ne serait pas amusant et ils le savent.