Wolf aime jouer et il sait qu’avec Snake, c’est réciproque. Il ne ferait jamais cela avec un autre, il est bien le seul homme avec lequel il se montre naturel. Dans cette pièce, Garence aime jouer avec le feu, il aime voir Snake perdre le contrôle, petit à petit, sous ses doigts, sous ses lèvres. Même s’il ne connaît qu’une certaine partie de lui, ça lui plait tellement qu’il le cherche souvent. Et en cet instant, il sait qu’il le nargue, qu’il fait monter la chaleur de leurs corps respectifs d’un cran, voire de deux. Il est clair que Garence réagi lui-même, à ce qu’il provoque et son corps ne peut s’empêcher de le montrer. En même temps, qui pourrait résister à ce qu’il voit ? Un homme, d’une beauté indescriptible, aux formes parfaites, aux regards bleus mais brûlant, et à cette langue piquante mais si délicieuse à entendre... ? En-tout-cas, Snake le sait, il a le déçu, il a tout pouvoir sur lui, sur ce qui se passe dans cette pièce. Même si Garence donne le, change, il sait que Snake à le droit de beaucoup de choses avec lui. Y compris de le stopper s’il le souhaite, quitte à le frustrer, et ce n’est pas pour cela qu’il s’attirera les foudres du leader. Bizarrement Garence est prêt à lui pardonner beaucoup de choses, y compris cette interdiction d’accès au plaisir de la chair, à créer une ligne qu’il ne doit pas franchir, même s’il le tente toujours. Après tout, Garence est-ce bien un jour qu’il lui cède, qu’il accepte de franchir une étape, et il se montre patient. C’est bien le seul à y avoir le droit. Garence ne serait pas aussi patient avec n’importe qui d’autre. Peut-être qu’il y a plus que ce qu’il ne veut le dire, en tout cas, il n’a pas envie de le perdre, de le voir lui échapper, même s’il ne lui appartient pas, il veut le garder à ses côtés.

Wolf se fait dominant, il s’impose dans cet espace qui est le leur, qui appartient à Snake. Il s’approche de lui, trop prêt sans doute, mais quitte à se brûler les ailes, il préfère choisir la manière de le faire. Si ses lèvres jouent sur cette peau si douce, si délicieuse, ses doigts viennent chercher le contact de ce petit bouton d’or. Il le frôle, le caresse, il l’aperçoit sous cette chemise, il meurt d’envie de venir le mordiller, le lécher, mais pour l’heure, ce sont ses doigts qui peuvent y avoir accès. Snake parle, il a totalement raison, c’était bien lui, ses lèvres qu’il désirait et s’il avait pu choisir, il avait vite décidé de qui il avait envie. Quand Snake c’est joint à cette partie de jeu érotique, il s’était totalement accaparé son attention. Et il le sait éperdument. Il sait l’emprise qu’il a, qu’il lui fait. Garence ne le dira pas, du moins, à personne sauve à Snake, quand personne ne les écoutes, ou quand il se retrouve ainsi en tête-à-tête.

- “Tu as totalement raison... Tes lèvres m’obsèdent bien plus que ce que je ne le dirais...”

La tension sexuelle qu’il y a entre eux est brûlante et dans cette pièce, il n’y a que leurs respirations, leurs soupires qui raisonne. Parfois leurs paroles, leurs discussions sur la négociation d’un futur projet entre les deux gangs, mais étrangement, ce n’est pas le plus intéressant pour Garence. Mais il n’abandonne pas la discussion pour autant. Après tout, s’il y a un nouveau projet entre eux, Garence compte bien à ce que Snake soit celui qui gère l’affaire en étroite relation avec lui. Il ne veut personne d’autre que lui.

- “Je sais déjà à qui m’adresser pour ce futur projet. Il y a bien quelques hommes politiques qui ne serait pas contre ouvrir la porte à des courses, si on leurs offre un show digne de ce nom. Je pourrais y venir faire une course... Mais faudrait que tu me trouves un pilote, il n’y en a qu’un avec qui je veux concourir, serais-tu me trouver un pilote de mon niveau ?”

Garence sait qui se cache sous ce casque magnifique, il avait reconnu sa voix, ce physique, mais jamais il n’en avait parler. Du coup, il joue le jeu et réclame ce pilote, Léon. Il est le seul capable d’être à son niveau et s’il participe, il veut que ce soit contre lui et rien que lui. Il ignore si Snake acceptera de participer à une course mais il le lui propose sans pour autant lui dévoiler qu’il sait qui il est, à ce niveau-là. Car il ne connaît rien d’autre sur sa vie privé, son identité.

Quand Garence se recule pour revenir s’asseoir sur le fauteuil, excité par ce qu’il se passe, il sait qu’il provoque Snake et à en voir sa réaction, il est plus que ravi. Le voir retirer son marcel, dévoilant son torse, sa musculature si belle, Garence se mord la lèvre, il aime ce qu’il voit et il n’en a pas honte. Son regard brûle pour cet homme et son corps semble être d’accord avec ça. Même si une femme est venue s’occuper de lui il y a peu, on ne serait pas vraiment le dire, vu la bosse qui s’impose à son pantalon. Et à en voir ce qu’il a sous les yeux, Snake est dans le même état. Wolf le regarde, il observe chacun de ses gestes et à la vue du pantalon qui s’ouvre, il ne peut s’empêcher de soupirer et de se lécher les lèvres, tel un fauve en chaleur. Il serait prêt à lui sauter dessus, tellement, il le désire, mais il sait faire preuve de contrôle même s’il sait qu’il ne tiendra pas éternellement.

- “Magnifique vue, je dois l’avouer...”

Voir Snake aussi peu vêtu, le pantalon ouvert, c’est bien une chose qu’il aime regarder et le voir venir à lui, le chevaucher pour venir appuyer son corps contre sien, laissant à Garence le plaisir de sentir son excitation mutuelle, c’est exactement ce qu’il aime. Il aime le sentir sur lui, choisir ce qu’il désire, imposé son plaisir, ses envies. Cette main qui vient dans ses cheveux, s’agripper à lui, il aime sentir cette domination, c’est grisant qu’un homme veuille prendre le dessus pour une certaine partie. Snake vient effleurer ses lèvres, lui parler tout en gardant cette proximité et c’est tellement dur pour Wolf de ne pas bondir, de ne pas venir agripper ses lèvres, mais le sentir si proche, il ouvre les lèvres à chaque fois que Snake parle, comme pour l’invité à venir l’embrasser. Wolf ne demande que ça, de le toucher, de le caresser, mais il attend son accord, et quand il l’a sur lui, il s’enflamme. Assis sous lui, Wolf pousse son bassin contre celui de Snake, poussant son excitation contre le sien, et sans hésiter, ses mains se posent sur les cuisses qui sont à sa porter, mais il se laisse faire, quand il vient lui ordonner sans un mur de le caresser. Sa main se retrouve vite à l’intérieur du tissu et il n’hésite pas un instant. Ses doigts se faufilent à l’intérieur pour venir au contact de ce corps tendu. Et quel ne fut pas le plaisir quand il vient l’embrasser. Wolf répond sans ménagement, ses lèvres lui brûler d’envie, il avait tellement envie de l’embrassé, depuis déjà un petit moment. Quand leurs lèvres se quitte, le souffle est court, ses poumons lui brûle tellement il a été jusqu’à sa limite, mais il est prêt à brûler entièrement s’il le veut.

- “Tu me connais si bien... Prêt pour le premier round ?”